collection vivante
1 tonne 600 pas 500 comme elle le croyait
PD a fait une expo chez Martine Aboucaya formidable. C'est lui qui a fait les deux photos du Silo avant.
François Morellet remplace Buren. Le néon blanc s'appelle un lamentable. Un acheteur a demandé un changement de nom et François a répondu ah non pas question.
En face, pi rococo rouge. Il nous demande de faire le dessin sur le mur en multipliant pi par 30, 90° et ainsi de suite. C'est le certificat (qu'on exécute) après il nous donne les fils (néon).
Sur l'autre oeuvre, au contraire 60°, fait par ses assistant. Il a pas fait lui-même. Prenez une toile et peignez là.
Ici il met des chiffres (verticalement) puis il ouvre un annuaire téléphonique. A l'époque il n'y avait pas de zéro (et heureusement). Avec les chiffres sur lesquels tombe son doigt il tire les traits. Après il comble certain triangles.
Ler titre : 50 lignes au hasard.
Il dit : j'ai jamais rien compris aux maths, mais il s'en amuse.
le la c'est 8 cercles.
Video d'Angela Detanico et Rafaël Lain en 2005. Ils ont pris le livre de Virginia Woolf the wave, qu'ils ont filmé en le feuilletant et en pointant les mots les plus récurrents. Ce mot est fixe sur l'écran alors que les pages défilent.
A la fin se compose une phrase qui peut être considérée comme représenter le résumé du livre : what if suddenly nothing else. C'est la première oeuvre d'eux qu'on a découvert.
La ligne des volcans dans le Pacifique
Philippe Decrauzat, jeune suisse (né en 1974) admirateur de François Morellet et fasciné par les jeux optiques. Au fond il a pris la grille de Muybridge et ses grilles servant en arrière-plan de repères aux mouvements enregistrés par l’appareil photographique, qu'il a poursuivie sur le mur adjacent pour symboliser la course. Philippe Decrauzat, “A Square”, 2006, wall vinyl installation Et tout de même un certain vide ...
Process, 2005 c'est le banc. La sculpture intitulée «Process» qui se présente comme un banc déformé, est en fait une ré-interprétation d’un design de Moholy-Nagy incliné dans deux plans pour un square de Hanovre, ce qui lui confère une dimension iconique – et impraticable.
D'un triangle il fait une étoile.
Robert Barry est né en 1936 à New York, où il vit et travaille encore aujourd'hui à 77 ans. Il est, avec Lawrence Weiner et On Kawara, l'une des figures de proue des premiers mouvements de l'art conceptuel.
Avant d'employer les mots, il débute par la peinture qu'il abandonne au profit d'installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles: «bien que cela pose certains problèmes, cela présente aussi d'infinies possibilités. C'est à cette époque que j'ai rejeté l'idée que l'art doit être nécessairement quelque chose à regarder».
Il s'intéresse par la suite aux modes de perception conceptuel, à des expériences autour de l'immatériel — des éléments présents et pourtant invisibles: les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les microondes, les radiations... Il décide par la suite d'utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l'œuvre et le langage.
Ses mots apparaissent toujours en majuscule mais la taille, la couleur, le matériau et la typographie diffèrent, s'adaptant aux espaces d'exposition. Dans son travail, la subjectivité du spectateur est un élément constitutif de son œuvre; l'évocation d'un mot crée une multitude d'interprétations, d'idées, de concepts, selon l'imagination et l'expérience propre à chacun.
des mots en lettres adhésives colorées se détachent. Arial
travaille sur l'a peine visible, la disparition. C'est un chercheur incroyable qui a ouvert des portes, a fait quelques pièces comme çà toujours en arial. Il est venu là, très heureux de pouvoir photographier le fil nylon sans qu'il y ait un gardien à le surveiller.
Lui aussi les 4 carrés éclatés aux 4 coins du mur. Le mur fait partie de la toile. (8806)
Michel Verjux, éclairage, c'est une seule pièce avec une projection centrale et une rasante, montrer les imperfections d'un mur. Il est associé ici avec Carl Andre qui a prolongé le discours de Brancusi qui disait que le sol appartient à la sculpture. Carl Andre dit le sol c'est de la sculpture. (désacralisation)
Andre installe quatre concepts majeurs dans l'ensemble de son œuvre :
la platitude ;
la sculpture comme lieu ;
la composition modulaire ;
l'emploi de matériaux bruts.
Cette oeuvre est liée à la disparition de son marchand et ami Konrad Fischer
C’est lui qui a fait connaître en Europe les Américains minimalistes et conceptuels comme Bruce Nauman et Sol LeWitt. Lui aussi qui a soutenu Joseph Beuys et Gerhard Richter, qui a acquis pour sa galerie de Düsseldorf des œuvres de jeunesse de Tony Cragg et de Richard Long.
Konrad Fischer était également un collectionneur passionné, un commissaire d’exposition hors pair, et un artiste-peintre qui, sous le nom de Konrad Lueg, exposait aussi ses propres œuvres. Il a été l’une des personnalités les plus étonnantes de la scène artistique. Sa légendaire galerie de Düsseldorf existe toujours. Elle est aujourd’hui dirigée par sa veuve, Dorothee Fischer.
144 cubes d'aluminium sont dispersés al cloud
Deuxième oeuvre : les 144 cubes sont assemblés, le nom de l'oeuvre devient Cloud and Diamond
Deux à trois ans plus tard il livre une troisième pièce qui s'appelle Silence (a-t-il alors fait le deuil ?) toujours avec 144 pièces, mais cette fois en graphite.
Michel Parmentier, appartenait au groupe de Buren. Michel Parmentier est un peintre français. Cofondateur, en 1966, du groupe BMPT, avec Daniel Buren, Olivier Mosset et Niele Toroni, sa démission est à l'origine de la dissolution du groupe en 1967. Il tenait à ce qu'on voit le système, geste très radicaux.
Il a agrafé des toiles cirées en faisant des plis puis il a peint en bleu puis il a dégrafé. On voit les marques des agrafes.
A sombré dans l'alcool est mort misérablement.
Comment ne plus rouler ?
Espace un peu différent avec les oeuvres de Philippe Thomas
En clair : substituer l’amateur à l’auteur. Un travail en creux mené avec constance par Philippe Thomas, un artiste qui, sa vie durant, travaillera à s’effacer derrière le patronyme des signataires de ses pièces.
Disparu en 1995 à 44 ans (il était depuis longtemps malade du sida), figure de l’art conceptuel hexagonal, Thomas s’est, depuis, retrouvé curieusement absent du circuit de l’art français.
“Philippe était très convaincant, se souvient Claire Burrus, sa méthode était simple : il rendait visite à un collectionneur avec les plans de l’ uvre à venir, lui expliquait son projet et lui proposait de signer la pièce. S’il acceptait, le signataire achetait l’ uvre et en devenait l’auteur.”
Un magnifique mur de codes-barres (les six premiers chiffres correspondent aux dimensions du tableau, le septième à l’année de production, les suivants à sa couleur, à son année de sortie et à sa clé selon la norme EAN UPC) évoque son rapport à la peinture. Un peu plus loin, des plannings offrent une magnifique synthèse graphique des activités de l’agence “Les ready-made appartiennent à tout le monde”, créée en 1987 par Philippe Thomas en guise de signature collective et impersonnelle (et fermée en 1993).
Il remet en cause le statut des collectionneurs "qui font" les artistes. Duchamp disait que c'est le regardeur qui fait l'oeuvre. Thomas va plus loin : c'est le regardeur qui devient l'oeuvre;
C'est bien son portrait ici (rare). il a disparu très tôt du sida.
Après avoir dit ... il a créé une agence sous cet intitulé;
les barres codes sont censées reproduire le portrait de l'acquéreur. Un jour un dentiste est arrivé : çà c'est ma femme !
Il y a eu une grande rétrospective en février au MAGBA (Musée d'art contemporain de Barcelone) avec le planning.
Fred Sandback
Fred Sandback est l'un des sculpteurs les plus originaux du courant minimaliste américain. Alors que Carl Andre, Donald Judd, Robert Morris, avec les formes élémentaires qu'ils ont utilisées et le rapport de celles-ci à l'espace, ont mis l'accent sur la présence, Sandback a joué de la dématérialisation, en ayant recours à du fil tendu dont la disposition engendre des volumes ou des plans virtuels.
L'artiste est né en 1943 à Bronxville, dans l'État de New York. Il a effectué ses études à Yale University (New Haven, Connecticut) de 1962 à 1966, puis à la Yale School of Art and Architecture, de 1966 à 1969. Déjà au fait de l'art de ses prédécesseurs immédiats dans le domaine de la sculpture abstraite – Robert Morris, Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd ou Sol LeWitt –, il s'engage dès 1966 dans la voie qui sera la sienne, en dessinant au trait des projets qui marquent sa volonté de créer des structures primaires, définies par rapport à l'architecture et à un espace donné. Sa sculpture ne sera jamais autonome. Ses premières œuvres, en 1968-1969, sont faites de tiges métalliques peintes de façon industrielle, souvent complétées par de la corde élastique : allant le plus souvent du mur au sol, elles figurent dans l'espace, grâce à leurs traits droits et nets, des volumes géométriques simples seulement dessinés par leur contour. Immatérielles, ces figures sont disposées selon les principes de la répétition et de la juxtaposition, comme le montre l'œuvre Untitled (1968-1983) appartenant au musée de Grenoble, composée de quatre modules parallélépipédiques verticaux et identiques.
De là, Sandback va passer à l'occupation de l'espace entier, qu'il structure par quelques fils tendus en matière acrylique, teints d'une seule couleur (noir, bleu, rouge, jaune) ou polychromés au moyen de la même gamme primaire. Un fil part d'un mur et rejoint le mur opposé, va d'un angle à l'autre, du sol au plafond, du plafond à un mur puis au sol, leur addition et leur disposition créant des plans, un trapèze, un […]
"Depuis 1972, Fred Sandback n'utilisait plus que des fils de laine pour sa sculpture, les tendant des murs au plafond ou au plancher de façon à relier entre eux les différents éléments de l'architecture. De cette manière, il créait des plans et des volumes paradoxalement nantis, en dépit de la fragilité et de la ténuité des moyens utilisés, d'une redoutable présence physique. L'artiste refusait d'enclore d'enfermer, rejetant ainsi l'un des aspects traditionnels de la sculpture. Il s'agissait, pour lui, non pas de modifier l'espace d'expostion mais plutôt de s'y insérer et de le transformer dans la mémoire du spectateur. Fred Sandback affirmait avoir une approche assez intuitive de la sculpture et ne pouvait travailler avec succès dans un lieu qu'en s'y confrontant, ce qu'il fait au Musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq et plus encore chez artconnexion où il a spécialement créé une oeuvre in situ".
« Là, l'Américain Fred Sandback joue des fils tendus pour évoquer une dématérialisation. »
On commence par Lawrence Weiner dont une installation murale vous accueille sur le fronton à l’entrée du Silo, un Richard Serra d'une tonne cinq cent en équilibre sur une pointe qui semble si léger, en référence à Kazimir Malevitch qui en 1915 peignait son carré noir sur fond blanc, du Robert Barry.
L’installation de néons de François Morellet a été prêtée par les Billarant pour l'exposition de Beaubourg consacrée à cet artiste et le couple a obtenu le droit de refaire au Silo, du même artiste la sculpture rouge extérieure devant le bâtiment, de multiples pièces de Carl André à tous les étages, lingots d'aluminium, plaques de métal ...
Deux dates de On Kawara dont œuvre est faite de toiles de diverses tailles, la plupart noires mais toutes monochromes, avec en leur milieu la date du jour. Sa règle est de ne jamais consacrer plus de vingt-quatre heures à chaque œuvre,
Fred Sandback qui travaille sur des formes élémentaires et le rapport de celles-ci à l'espace, sur la présence et la dématérialisation, en ayant recours à du fil tendu dont la disposition engendre des volumes ou des plans virtuels, une cellule complète du silo est réservée à Claude Rutault, Bertrand Lavier avec deux "bleu ciel" de deux marques de peinture grand public peintes côte à côte sur le même support et pourtant si différentes.
Fred américain, s'est suicidé, ne travaille qu'avec de la laine, sculpture évidée dans l'espace. C'est rien et c'est beaucoup.
La 'Diabiconne' près de New York après avoir pris le train à grand Central où il avait 1000 Mcarrés.
Arrivait avec son tube, sa pelote, son petit outil . T'as besoin de quelque chose ? Just a chair !
Tout lui allait ... mais il savait ce qu'il voulait.
Sa femme vient voir et est très contente. Emmie Becqueur (?) qui prit en tête les finances à sa mort.
Lui toujours sans titre, dans le certificat, les 2 portes.
Gray de Joseph Kosuth met l'accent sur le coté tautologique du travail autoréférentiel.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire