Architecture
L'Architecture est omniprésente dans l’œuvre de Taulé ; aussi elle se qualifie dans le sillon de son parcours sur le globe (Niger où il a traversé le désert pendant un mois en caravane de touareg, Égypte, où il a dormi dans une pyramide, Grand Canyons, ou il a vécu avec les Apaches et les Huda, New York d'où à éclot Contre jour...). En 1976, Taulé fait une importante mise en scène picturale dans les châteaux aux alentours de Taulé, village du Finistère. En 1980, il transforme le bâtiment-usine "acier" de Malakoff pour en faire un atelier d'artiste qu'il utilise toujours tantôt.
En 1991, Taulé fait une visite exceptionnelle de la grotte de Lascaux ; il visite aussi celle de Pech Merle, et de Rouffignac en compagnie de Jacques Robert.


Le moulin de Villeneuve ou maison Elsa Triolet-Aragon est un vieux moulin à eau situé sur la Rémarde à Saint-Arnoult-en-Yvelines, entouré d'un parc de six hectares. Il fut construit au XII° siècle, et fut remanié aux XVIII° et XIX° siècle. Depuis 1904, il ne servit plus de moulin, mais de résidence campagnarde.

Aragon l'acheta pour Elsa en décembre 1951. Ils y venaient les week-ends et pour les vacances. L'intérieur a été décoré par Elsa, la couleur bleue y domine, la romancière y mourut d'un malaise cardiaque le 16 juin 1970, depuis rien a changé, Aragon n'y revint que très peu après le décès de sa muse.
Elsa y repose depuis 1970, et Aragon depuis 1982. Un magnétophone diffuse jour et nuit la Sarabande de Bach et le chant du rossignol dans le jardin.
La propriété a été léguée à la France, suivant la volonté des poètes et a ouvert ses portes au public en 1994, c'est un musée, mais aussi un lieu de recherche et de création suivant le vœu du poète.


Antoni Taulé est un artiste-peintre catalan né le 25 août 1945 à Sabadell1.
Classé peintre hyperréaliste, il sait aussi faire de l'abstrait. À vingt ans, il questionne la peinture par des performances artistiques dans la rue. Par exemple, il a peint dans la rue ce qui se trouvait derrière lui en regardant dans un grand miroir.
Après avoir obtenu son diplôme d'architecte à Barcelone en 1970, il vit entre Londres, Paris et Formentera...
Antoni Taulé peint ses tableaux par séries, comme certains impressionnistes, mais contrairement à eux, il ne montre pas des scènes émotives de la vie quotidienne, mais cherche seulement à nous faire partager l'"instantané" d'une émotion vécue ou à vivre. Par le travail de la lumière l’œuvre peut être si éblouissante qu'elle semble mystique ou au moins importante, mais si importante qu'elle ne distrait pas. Cette lumière nous pose en fait les questions infinies et fondamentales de l'humanité. Le sujet de Taulé est de ce degré d'importance qui dépasse l'atmosphère terrestre ; aussi il est très reconnu pour ses multiples œuvres déclinant toute la richesse symbolique, architecturale ou au moins cinématographique des situations entre l'intérieur construit et l'extérieur, quel qu'il soit.[réf. nécessaire]

« Religion de la lumière? Offices profanes du dieu ou de la déesse soleil? Attente ou pressentiment d'une révélation? D'une catastrophe? De la venue d'un messie? Perte du sentiment de la révélation? Reconstitution tâtonnante d'une religion perdue? Théâtralisation de l'absence du sacré? La lumière de Taulé pose des questions métaphysiques par sa seule incursion à l'intérieur de la demeure des hommes2. » Alain Jouffroy, attaché culturel à l'ambassade de France à Tokyo
Comme l'a dit Armelle Héliot dans un article du quotidien de Paris, l’œuvre de Taulé est "un laboratoire de lumière". Ce laboratoire hisse un dialogue avec la transposition de l'artiste différent pour chaque spectateur, "En se laissant guider par cette lumière changeante on perçoit la transformation incessante des choses et de soi-même"3"
Peinture
La représentation majeure du maître en huile sur toiles est de mêler la lumière à un espace vide ou à un espace de vide . Si cette lumière est perçue dès le premier regard comme une onde de choc, c'est parce qu'avec de l'obscurité, Taulé l'a mêlée, découpée ou déchirée, au point de la rendre surréelle. Ce qu'il dessine part du jeu de la ligne et du cercle, et marque l’œuvre dans son contexte, donc dans son architecture de décor mathématique car géométrique. Les personnages, peints souvent avec ses modèles, sont rares voire absents (suggérés), mais forcément mis en scène comme au moment ultime d'une représentation théâtrale. S'ils sont là, le décors est implanté autant pour eux que pour nous ; s'ils n'y a personne d'autre, il est fait juste pour nous.
La maison où Antoni Taulé a grandi, qui était vaste pour sa famille, l'a plus inspiré vers le dessein du vide que vers la représentation compliquée d'une scène avec foule d'acteurs. Il y a consacré l'une de ses premières séries de tableaux.

Alain Jouffroy explique dans le catalogue de l'exposition : "la nuit est sa toile, le jour est son pinceau".

Peintre fictionnel (référence science fiction)


Heineken est le 3ème brasseur mondial. Il est le leader français.
Le site industriel de visiter la Brasserie Heineken de Mons-en-Barœul (Nord), près de Lille s'étend sur 28 hectares et il serait très prétentieux d'affirmer l'avoir visité dans son intégralité. Visite avec Steve, chargé de communication.

Heineken entreprises comprend deux autres brasseries, Schiltigheim et Marseille, mais celle-ci est la plus moderne et la plus importante.

250 salariés y travaillent en 4x8 pour produire 3 millions d'hectolitres par an dans toutes les marques du groupe. C'est de ce site que sortent toutes les boites alu vendues en France car leur remplissage requiert une technologie particulière.

La borne éthylotest surprend (et pourtant sa présence est logique) à la sortie de la salle de dégustation.

Pel-for-th 43 fut la première bière de spécialité et sa création remonte à l'exposition universelle de 1937. C'est une bière de fermentation haute dont la couleur brune est due au malt torréfié intense.

Dans les années 50 verre calice pour tenir la mousse. Les sous-bocks sont apparus dans les années 30 pour faciliter le calcul de l'addition aux cafetiers qui en apportaient un nouveau avec chaque verre.

Pelforth est inscrite au patrimoine culinaire français.

Dans les années 1990 on a commencé à commercialiser sous ce terme est la "bière de Noël" qui correspond en fait à une tradition propre alors au nord de la France et qui résultait d'un brassin unique.


La Pelforth ambrée a été labellisée "saveur de l'année " en 2004.

Le port de bouchons d'oreilles est impératif sur les lignes de conditionnement parce que le bruit excède les 90 décibels et je peux vous certifier qu'on ne plaisante pas avec la réglementation ici.

Pancartes indiquant els économies d'eau, de carburant, les objectifs.

Les ambitions en terme de développement durable sont très fortes. Elles sont partout affichées. L'objectif est de réduire nettement la consommation d'électricité, de gaz et d'eau. Pour la période 2014-2016 les objectifs sont respectivement de 59, 57 et 23%.

L'ambition est moins élevé pour l'eau mais on le comprend quand on sait qu'il faut encore quatre litres d'eau pour produire un de bière... Ceci étant les progrès ont été faits puisqu'il fallait puiser 20 litres il y a encore 15 ans, bien entendu dans la nappe phréatique. Les sels minéraux qui s'y trouvent influenceront le travail des levures. La dureté de l'eau jouera sur la couleur, laquelle dépend essentiellement du malt (qui joue un rôle capital sur le plan aromatique).

Nous commençons par la partie ancienne, qui jouxte la zone de stockage des malts qui se repère à son odeur, même pour les néophytes que nous sommes.

L'ancienne salle de brassage n'est plus en activité.

Complexe, nécessite un vrai savoir-faire. Quatre matières premières sont indispensables pour faire une bière : l'eau, la céréale (le malt d'orge), le houblon et la levure.

Dans les champs l'épi d'orge, grain avec une chaine d sucres complexes qui contient l'amidon.

On fait appel au métier du malteur qui fait germer le grain 7 à 10 jours  afin de décomposer la chaine d'amidon. Cette réaction s'arrête au moment où on le chauffe. On aura une bière blonde à 80°.
Plus fort, caramel pour ambrée,
grillé pour brune.

Mais on n'utilise pas qu'une variété de malt.

Stout noir irlandaise`
blé cru ajouter à l'Edel pour avoir une blanche

La mousse elle-même peut être blanche ou cuivrée.

Arômes matières premières pour le premier cercle. Plus le malt est grillé plus on sentira les notes de café sucré et de caramel.

Heineken travaille avec Malt Europe qui récolte en Beauce et en Bourgogne.

Contrôles qualité sur chaque déchargement de camion.
Le houblon est essentiel. Juridiquement, on ne peut pas nommer bière une boisson qui n'en contiendrait pas. C'est une liane de 8 mètres de longueur qui pousse surtout en Alsace et dans les flandres.


nouvel accrochage un mois et demi de travail mais à 5 personnes
collection vivante

1 tonne 600 pas 500 comme elle le croyait
PD a fait une expo chez Martine Aboucaya formidable. C'est lui qui a fait les deux photos du Silo avant.
François Morellet remplace Buren. Le néon blanc s'appelle un lamentable. Un acheteur a demandé un changement de nom et François a répondu ah non pas question.
En face, pi rococo rouge. Il nous demande de faire le dessin sur le mur en multipliant pi par 30, 90° et ainsi de suite. C'est le certificat (qu'on exécute) après il nous donne les fils (néon).

Sur l'autre oeuvre, au contraire 60°, fait par ses assistant. Il a pas fait lui-même. Prenez une toile et peignez là.
Ici il met des chiffres (verticalement) puis il ouvre un annuaire téléphonique. A l'époque il n'y avait pas de zéro (et heureusement). Avec les chiffres sur lesquels tombe son doigt il tire les traits. Après il comble certain triangles.
Ler titre : 50 lignes au hasard.
Il dit : j'ai jamais rien compris aux maths, mais il s'en amuse.
le la c'est 8 cercles.

Video d'Angela Detanico et Rafaël Lain en 2005. Ils ont pris le livre de Virginia Woolf the wave, qu'ils ont filmé en le feuilletant et en pointant les mots les plus récurrents. Ce mot est fixe sur l'écran alors que les pages défilent.
A la fin se compose une phrase qui peut être considérée comme représenter le résumé du livre : what if suddenly nothing else. C'est la première oeuvre d'eux qu'on a découvert.

La ligne des volcans dans le Pacifique

Philippe Decrauzat, jeune suisse (né en 1974) admirateur de François Morellet et fasciné par les jeux optiques. Au fond il a pris la grille de Muybridge et ses grilles servant en arrière-plan de repères aux mouvements enregistrés par l’appareil photographique, qu'il a poursuivie sur le mur adjacent pour symboliser la course. Philippe Decrauzat, “A Square”, 2006, wall vinyl installation Et tout de même un certain vide ...

Process, 2005 c'est le banc. La sculpture intitulée «Process» qui se présente comme un banc déformé, est en fait une ré-interprétation d’un design de Moholy-Nagy incliné dans deux plans pour un square de Hanovre, ce qui lui confère une dimension iconique – et impraticable.

D'un triangle il fait une étoile.


Robert Barry est né en 1936 à New York, où il vit et travaille encore aujourd'hui à 77 ans. Il est, avec Lawrence Weiner et On Kawara, l'une des figures de proue des premiers mouvements de l'art conceptuel.

Avant d'employer les mots, il débute par la peinture qu'il abandonne au profit d'installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles: «bien que cela pose certains problèmes, cela présente aussi d'infinies possibilités. C'est à cette époque que j'ai rejeté l'idée que l'art doit être nécessairement quelque chose à regarder».

Il s'intéresse par la suite aux modes de perception conceptuel, à des expériences autour de l'immatériel — des éléments présents et pourtant invisibles: les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les microondes, les radiations... Il décide par la suite d'utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l'œuvre et le langage.

Ses mots apparaissent toujours en majuscule mais la taille, la couleur, le matériau et la typographie diffèrent, s'adaptant aux espaces d'exposition. Dans son travail, la subjectivité du spectateur est un élément constitutif de son œuvre; l'évocation d'un mot crée une multitude d'interprétations, d'idées, de concepts, selon l'imagination et l'expérience propre à chacun.

des mots en lettres adhésives colorées se détachent. Arial

travaille sur l'a peine visible, la disparition. C'est un chercheur incroyable qui a ouvert des portes, a fait quelques pièces comme çà toujours en arial. Il est venu là, très heureux de pouvoir photographier le fil nylon sans qu'il y ait un gardien à le surveiller.

Lui aussi les 4 carrés éclatés aux 4 coins du mur. Le mur fait partie de la toile. (8806)

Michel Verjux, éclairage, c'est une seule pièce avec une projection centrale et une rasante, montrer les imperfections d'un mur. Il est associé ici avec Carl Andre qui a prolongé le discours de Brancusi qui disait que le sol appartient à la sculpture. Carl Andre dit le sol c'est de la sculpture. (désacralisation)


Andre installe quatre concepts majeurs dans l'ensemble de son œuvre :
la platitude ;
la sculpture comme lieu ;
la composition modulaire ;
l'emploi de matériaux bruts.


Cette oeuvre est liée à la disparition de son marchand et ami Konrad Fischer


C’est lui qui a fait connaître en Europe les Américains minimalistes et conceptuels comme Bruce Nauman et Sol LeWitt. Lui aussi qui a soutenu Joseph Beuys et Gerhard Richter, qui a acquis pour sa galerie de Düsseldorf des œuvres de jeunesse de Tony Cragg et de Richard Long.
Konrad Fischer était également un collectionneur passionné, un commissaire d’exposition hors pair, et un artiste-peintre qui, sous le nom de Konrad Lueg, exposait aussi ses propres œuvres. Il a été l’une des personnalités les plus étonnantes de la scène artistique. Sa légendaire galerie de Düsseldorf existe toujours. Elle est aujourd’hui dirigée par sa veuve, Dorothee Fischer.

144 cubes d'aluminium sont dispersés al cloud
Deuxième oeuvre : les 144 cubes sont assemblés, le nom de l'oeuvre devient Cloud and Diamond

Deux à trois ans plus tard il livre une troisième pièce qui s'appelle Silence (a-t-il alors fait le deuil ?) toujours avec 144 pièces, mais cette fois en graphite.

Michel Parmentier, appartenait au groupe de Buren. Michel Parmentier est un peintre français. Cofondateur, en 1966, du groupe BMPT, avec Daniel Buren, Olivier Mosset et Niele Toroni, sa démission est à l'origine de la dissolution du groupe en 1967. Il tenait à ce qu'on voit le système, geste très radicaux.

Il a agrafé des toiles cirées en faisant des plis puis il a peint en bleu puis il a dégrafé. On voit les marques des agrafes.

A sombré dans l'alcool est mort misérablement.

Comment ne plus rouler ?

Espace un peu différent avec les oeuvres de Philippe Thomas


En clair : substituer l’amateur à l’auteur. Un travail en creux mené avec constance par Philippe Thomas, un artiste qui, sa vie durant, travaillera à s’effacer derrière le patronyme des signataires de ses pièces.

Disparu en 1995 à 44 ans (il était depuis longtemps malade du sida), figure de l’art conceptuel hexagonal, Thomas s’est, depuis, retrouvé curieusement absent du circuit de l’art français.
“Philippe était très convaincant, se souvient Claire Burrus, sa méthode était simple : il rendait visite à un collectionneur avec les plans de l’ uvre à venir, lui expliquait son projet et lui proposait de signer la pièce. S’il acceptait, le signataire achetait l’ uvre et en devenait l’auteur.”
Un magnifique mur de codes-barres (les six premiers chiffres correspondent aux dimensions du tableau, le septième à l’année de production, les suivants à sa couleur, à son année de sortie et à sa clé selon la norme EAN UPC) évoque son rapport à la peinture. Un peu plus loin, des plannings offrent une magnifique synthèse graphique des activités de l’agence “Les ready-made appartiennent à tout le monde”, créée en 1987 par Philippe Thomas en guise de signature collective et impersonnelle (et fermée en 1993).

Il remet en cause le statut des collectionneurs "qui font" les artistes. Duchamp disait que c'est le regardeur qui fait l'oeuvre. Thomas va plus loin : c'est le regardeur qui devient l'oeuvre;

C'est bien son portrait ici (rare). il a disparu très tôt du sida.

Après avoir dit ... il a créé une agence sous cet intitulé;

les barres codes sont censées reproduire le portrait de l'acquéreur. Un jour un dentiste est arrivé : çà c'est ma femme !

Il y a eu une grande rétrospective en février au MAGBA (Musée d'art contemporain de Barcelone) avec le planning.

Fred Sandback


Fred Sandback est l'un des sculpteurs les plus originaux du courant minimaliste américain. Alors que Carl Andre, Donald Judd, Robert Morris, avec les formes élémentaires qu'ils ont utilisées et le rapport de celles-ci à l'espace, ont mis l'accent sur la présence, Sandback a joué de la dématérialisation, en ayant recours à du fil tendu dont la disposition engendre des volumes ou des plans virtuels.

L'artiste est né en 1943 à Bronxville, dans l'État de New York. Il a effectué ses études à Yale University (New Haven, Connecticut) de 1962 à 1966, puis à la Yale School of Art and Architecture, de 1966 à 1969. Déjà au fait de l'art de ses prédécesseurs immédiats dans le domaine de la sculpture abstraite – Robert Morris, Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd ou Sol LeWitt –, il s'engage dès 1966 dans la voie qui sera la sienne, en dessinant au trait des projets qui marquent sa volonté de créer des structures primaires, définies par rapport à l'architecture et à un espace donné. Sa sculpture ne sera jamais autonome. Ses premières œuvres, en 1968-1969, sont faites de tiges métalliques peintes de façon industrielle, souvent complétées par de la corde élastique : allant le plus souvent du mur au sol, elles figurent dans l'espace, grâce à leurs traits droits et nets, des volumes géométriques simples seulement dessinés par leur contour. Immatérielles, ces figures sont disposées selon les principes de la répétition et de la juxtaposition, comme le montre l'œuvre Untitled (1968-1983) appartenant au musée de Grenoble, composée de quatre modules parallélépipédiques verticaux et identiques.

De là, Sandback va passer à l'occupation de l'espace entier, qu'il structure par quelques fils tendus en matière acrylique, teints d'une seule couleur (noir, bleu, rouge, jaune) ou polychromés au moyen de la même gamme primaire. Un fil part d'un mur et rejoint le mur opposé, va d'un angle à l'autre, du sol au plafond, du plafond à un mur puis au sol, leur addition et leur disposition créant des plans, un trapèze, un  […]
"Depuis 1972, Fred Sandback n'utilisait plus que des fils de laine pour sa sculpture, les tendant des murs au plafond ou au plancher de façon à relier entre eux les différents éléments de l'architecture. De cette manière, il créait des plans et des volumes paradoxalement nantis, en dépit de la fragilité et de la ténuité des moyens utilisés, d'une redoutable présence physique.  L'artiste refusait d'enclore d'enfermer, rejetant ainsi l'un des aspects traditionnels de la sculpture. Il s'agissait, pour lui, non pas de modifier l'espace d'expostion mais plutôt de s'y insérer et de le transformer dans la mémoire du spectateur. Fred Sandback affirmait avoir une approche assez intuitive de la sculpture et ne pouvait travailler avec succès dans un lieu qu'en s'y confrontant, ce qu'il fait au Musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq et plus encore chez artconnexion où il a spécialement créé une oeuvre in situ".
« Là, l'Américain Fred Sandback joue des fils tendus pour évoquer une dématérialisation. »
On commence par Lawrence Weiner dont une installation murale vous accueille sur le fronton à l’entrée du Silo, un Richard Serra d'une tonne cinq cent en équilibre sur une pointe qui semble si léger, en référence à Kazimir Malevitch qui en 1915 peignait son carré noir sur fond blanc, du Robert Barry.

L’installation de néons de François Morellet a été prêtée par les Billarant pour l'exposition de Beaubourg consacrée à cet artiste et le couple a obtenu le droit de refaire au Silo, du même artiste la sculpture rouge extérieure devant le bâtiment, de multiples pièces de Carl André à tous les étages, lingots d'aluminium, plaques de métal ...
Deux dates de On Kawara dont œuvre est faite de toiles de diverses tailles, la plupart noires mais toutes monochromes, avec en leur milieu la date du jour. Sa règle est de ne jamais consacrer plus de vingt-quatre heures à chaque œuvre,
Fred Sandback qui travaille sur des formes élémentaires et le rapport de celles-ci à l'espace, sur la présence et la dématérialisation, en ayant recours à du fil tendu dont la disposition engendre des volumes ou des plans virtuels, une cellule complète du silo est réservée à Claude Rutault, Bertrand Lavier avec deux "bleu ciel" de deux marques de peinture grand public peintes côte à côte sur le même support et pourtant si différentes.

Fred américain, s'est suicidé, ne travaille qu'avec de la laine, sculpture évidée dans l'espace. C'est rien et c'est beaucoup.
La 'Diabiconne' près de New York après avoir pris le train à grand Central où il avait 1000 Mcarrés.

Arrivait avec son tube, sa pelote, son petit outil . T'as besoin de quelque chose ? Just a chair !
Tout lui allait ... mais il savait ce qu'il voulait.
Sa femme vient voir et est très contente. Emmie Becqueur (?) qui prit en tête les finances à sa mort.
Lui toujours sans titre, dans le certificat, les 2 portes.

Gray de Joseph Kosuth met l'accent sur le coté tautologique du travail autoréférentiel.







J'avais flashé sur un petit appareil qui me semblait autre chose qu'un gadget, le cuiseur de riz de Cuisinart.

Je l'ai reçu très tardivement et je me suis trouvée stupide à ne pas comprendre le mode d'emploi.

Premier essai au bout de x semaines, le jour du réveillon, oui ce n'est pas une erreur;

Je commence modestement avec 130 grammes de riz rond et 2 cups d'eau. Et le verdict ne tarde pas : çà déborde. Le mode d'emploi conseille de vérifier

Là n'est pas la bonne réponde. Heureusement qu'Internet existe. Un forum de consommateurs me met sur la piste : il aurait fallu que je rince 3 ou 4 fois le riz avant de lancer la cuisson.

J'ai lu :

Très bon cuiseur à riz, belle esthétique, mais :

1/ Si on utilise le riz sans le rincer, l'eau déborde généreusement et l'appareil ainsi que tout le plan de travail sont à nettoyer.
Pour remédier à cela il suffit de rincer le riz 3 ou 4 fois dans une casserole d'eau froide jusqu'à ce que l'eau soit presque claire.
On peut aussi tout simplement ajouter 2 gouttes d'huile dans l'eau de cuisson pour avoir le même effet.

2/ La quantité d'eau recommandées pour la cuisson des différents riz est beaucoup trop importante à mon goût.
Un volume de riz pour 1 et1/2 volume d'eau est largement suffisant. Pour du riz complet c'est 1 vol riz pour 4 vol d'eau

3/ La fonction maintien au chaud : Lorsque votre riz est cuit l'appareil passe automatiquement en "maintient au chaud" et pour cela il conserve une température interne de 65° (contre 100° pendant la cuisson) > Le riz continue donc de cuire doucement et au bout d'un moment le riz est grillé au fond du pot et il est trop cuit sur le dessus du pot... Il vaut donc mieux faire toujours en cuisine : manger quand c'est prêt!

4/ Si vous faites du riz pour sushi (1 vol de riz japonica + 1 vol d'eau) dès que la cuisson est terminée et que l'appareil passe en "maintient au chaud" : Éteignez le (l'interrupteur on/off est très pratique pour celà) et laissez votre riz 10mn de plus dans l'appareil sans soulever le couvercle. Après ces 10mn votre riz est tout simplement parfait pour préparer vos sushi !

En tenant compte de ces éléments cet appareil est très utile pour réussir à tous les coups la cuisson de son riz.
Ce produit a changé ma vie! Végétarienne, je m'en sers régulièrement pour faire cuire des céréales ou des légumineuses. Son design et sa taille font qu'il s'adapte très bien dans une petite cuisine, on peut le laisser toujours sorti! Je m'en sers aussi comme cuit-vapeur, pour 2-3 personnes - sans forcément faire cuire des céréales en même temps, juste en mettant de l'eau dans le bac. C'est un appareil incontournable du quotidien! Aujourd'hui je ne pourrais plus m'en passer.

Attention à mettre moins d'eau pour les lentilles corail que pour les lentilles vertes, sinon ça déborde!

Suis pas prête de déjeuner : 13 h 11 si je me trompe entre warm et cook

la petite croute au fond

Au milieu des années 1980, dans les Vosges.

Sujet

Il y a Cardo. Et la femme de Cardo, à l'agonie, et lui qui ne veut pas, qui va tout essayer, tout tenter, tout faire pour empêcher la fatale échéance ; qui va monter dans sa vieille voiture et traverser un département, presque deux, ce qu'il n'a jamais fait qu'une fois auparavant, pour acheter le miracle de "celui qui guérit", Georges Mique, dit l'Index, le rebouteux. Mais le guérisseur est mort en plein milieu de cet été qui n'en finit pas, à présent, de s'achever… Il y a Mique (c'est ainsi qu'on l'appelle, comme si elle n'avait pas de prénom). Mique qui ne sait pas dire "je" ; à moins qu'elle ne le veuille pas ; à moins qu'elle s'imagine n'en avoir pas le droit, pas encore, ni la capacité.
Il y a Mique, au regard vert qui traverse les gens, et dont Gussa affirme qu'elle a reçu le don du père. Parce qu'il y a Gussa, aussi, le frère aîné de Mique prêt à tout pour mettre la patte sur ce magot que l'Index a bien dû laisser quelque part derrière lui… C'est sa faute, à Gussa, si Mique est enlevée par Cardo le désespéré - ou bien encore le fou d'espoir - pour un voyage halluciné sur le bord de l'automne, au cours duquel elle trouvera sa marche à suivre. C'est leur faute, à eux tous. Pas la sienne. Un grand roman visionnaire, inspiré et sauvage, écrit dans une langue exceptionnelle. (4ème de couverture, 1987).


Cinquante pages, au moins, pour raconter dans un détail époustouflant l’arrivée d’un homme, Cardo, se dirigeant vers une maison bien précise dans un village de Haute-Saône. Là, où dans la cuisine, il y avait une vieille immobile et muette, dans des buissons environnants, une fille d’une vingtaine d’années et, dans la cour, Gussa, son frère aîné à la tête de hérisson. Cardo leur dit qu’il venait revoir George Mique, qu’il était déjà venu avec sa femme, qu’elle se trouva mieux mais qu’elle allait de nouveau très mal. Gussa lui dit que George Mique était son père et qu’il était mort. Cardo retourna à sa voiture et y resta prostré sous un soleil de plomb.

Les cinquante premières pages de « Elle qui ne sait pas dire je » écrit par Pierre Pelot et (re)publié aux Éditions Héloïse  d’Ormesson, donnent le ton de ce roman stupéfiant, le mot est choisi, car le lecteur peut se sentir plombé par l’atmosphère lourde, pesante, très pesante, lente, extrêmement lente et, tout à la fois, accélérer la lecture afin de découvrir la trame qui s’étire de manière fantastique. Une histoire fabuleuse écrite par un maître de la description, surtout quand il aborde le don mystérieux de la jeune fille qui ne savait pas dire « je ».

Avait-elle hérité du secret de son père ? Celui que des centaines de gens venaient consulter en tant que guérisseur ou, du moins, probable détenteur d’un remède miraculeux. Une étrange situation qui, durant trois cents pages, entraîne le lecteur dans un tourbillon incroyable. Jugez-en : « La mort avait touché le père, mais n’avait pas fait que cela, ni basculé une seule victime : elle avait débordé du cadavre de l’homme pour contaminer partiellement tous ceux qui vivaient sous son toit. » (6)

Ne pas oublier :

Centre national du livre
Hôtel d’Avejan
53 rue de Verneuil | 75007 Paris

Pour réserver : rsvp@centrenationaldulivre.fr | 01 49 54 68 65
Entrée libre dans la limite des places disponibles




A force de réfléchir sur le moyen de faire des économies
Il y a la cuisine du pauvre, pour des clopinettes, celle des poubelles, sans aller jusque là et dans la perspective d'une intervention ....


Par exemple (on le poste le dernier jour du mois)
Avec un sachet de salade DLC un jour.

A moitié prix ce n'est plus la peine de se fatiguer à éplucher, mais il faut consommer vite et on ne va pas se priver. L'astuce c'est un excellent vinaigre de cidre, une moutarde de qualité et une huile de l'ail confite. Et, fin du fin, on saupoudre de pain d'épices poêlé à sec.

Avec des fruits très murs, on sait tous faire une compote ou des confitures mais on peut jouer la carte de la salade de fruits. Il faut veiller à avoir toujours au moins un agrume, que ce soit du citron (c'est mieux mais l'orange ou le pamplemousse)
L'astuce c'est de la poudre de combava. Et un alcool. Là du Calvados, histoire de changer du traditionnel rhum.

Et si on a récupéré un moelleux au chocolat ou des meringues, on sert façon Eton Mess.

Avec deux tranches de galantine. On les poêle quelques secondes et on sert avec des lentilles. L'astuce c'est d'avoir mis une étoile de badiane dans une demi-carotte pour les rendre digestes et parfumées. Le petit salé aux lentilles est ainsi "rhabillé pour l'hiver".

Le saumon façon gilles Epié

Un pot de crème dessert au chocolat blanc et un seul ... pour la famille : le vider froid sur une compote (de pommes récup) et déguster sans attendre.

La recette chou-fleur

Le magret, l'idée d'Anna de Ana Pakita
sur http://annikapanika.com/2012/12/magret-de-canard-seche-en-video/


Il y a des petites variantes, à vous de voir ce que vous préferez.  Franchement c’est bête comme chou, il suffit de ne pas l’oublier au fond du frigo. Cela donne une viande parfaite avec une salade ou en apéro sur des toasts.
Ingrédients :
  • un magret de canard
  • du gros sel
  • du poivre et du thym( beaucoup de thym et on peut le piment d'Espelette ou le poivre au pamplemousse de Bruno)
Alors prenez votre magret de canard frais, essuyez le, parez-le (s'il y a des filets de sang à retirer) et mettez le dans un récipient avec le fond couvert de gros sel. Verser du gros sel par-dessus pour que le magret soit couvert.
Laisser au frigo pendant 12 heures. (Là encore, les avis varient : entre 12 et 24 heures.)  Sortir le magret et essuyez le de manière a ce qu’il n’ait plus de sel. Dans une assiette on pose le magret, on frotte de thym et de poivre. On appuie bien. On fait les deux cotés.
Prenez un torchon, posez le magret dessus et mettez ce que vous souhaitez comme herbes, j’ai mis du thym et du poivre.  Roulez le magret. Et laissez le pendant trois semaines au fond du frigo, ne l’oubliez pas ce serait dommage.
Voilà, c’est tout il suffit dêtre patient et je comprends certaines blogueuses qui disent en avoir toujours un de prêt dans le frigo. C’est un délice.

AVEC LES FEVES
Se gardent 4 jours au frigo.
On cuit 5 minutes eau bouillante salée.
on épluche la peau épaisse, un peu fastidieux mais prix à payer pour qq chose de fondant.

Proposition riz, à la place des olives vertes, du thon, une tomate en dés et la vinaigrette asiatique  parfum de vinaigre Martin Pouret, du coriandre vietnamien. Car récup ne signifie pas pénitence, bien au contraire.


Coco de Prague, à écosser. On peut ébouillanter 1 minute puis congeler.

Les fèves, on ouvre la gousse, qui part en tournicotant; on retire le petit bout vert. On consomme cru en salade assaisonnée menthe fraiche ou coriandre. Si plus grosses on retire la peau.

On cuit à l’eau bouillante salée . On peut retirer la peau ensuite.

Shitaké, Là je me suis dit erreur. Ils étaient desséchés. je les ai rafraichi à peine quelques secondes à l’eau. Ai coupé les bouts de pieds.

Dans un wok je les ai fait sauter, sans aucune matière grasse, en les laissant entiers. Puis lorsqu’ils commençaient à s’amollir j’ai ajouté une tomate coupée en petits dés, un quart de céleri mandoliné, des haricots plats coupés en deux., un verre de vin rosé. J’ai remué régulièrement. Quand la préparation menaçait d’attacher je rajoutais de l’eau.

J’ai salé et poivré en fin de cuisson.

L’énorme intérêt de la combinaison c’est ce champignon, toujours très ferme, presque croquant. les haricots plats ont retrouvé leur verdeur. La tomate apporte de la douceur, presque une note sucrée. et le céleri surprend , avec son allure de pousses de bambou.